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Publication scientifique et édition en ligne
le mercredi 14 mars 2007 à 12:54
par
Emmanuelle
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Je cite le texte introductif de cette initiative.
« (...)l’université doit prendre position : d’un côté des milliers d’adolescents "gèrent" des Skyblogs aux contenus imprévisibles, de l’autre les universitaires américains diffusent leurs travaux, rendent compte de leurs parcours de recherche, réagissent à l’actualité via les blogs, font des liens de leur blogs vers les sites d’archives ouvertes.
En France aussi, Jean Véronis (université de Nice), Olivier Ertzscheid (université de Nantes) tiennent des blogs universitaires classés parmi les blogs français les plus influents. Leurs adresses ? Typepad, Blogspot. Des fournisseurs privés. L’université René Descartes Paris 5 accorde désormais à ses enseignants chercheurs la possibilité de tenir un blog personnel avec une adresse institutionnelle. C’est un atout pour l’accès à notre capital scientifique et pédagogique. »
A noter également : la « journée du numérique », organisée par cette même université le 16 mars 2007 http://jnum07.parisdescartes.fr/ consacrée aux pratiques pédagogiques associant les technologies bureautiques et Web.
René D. Blogs change de peau : nouvelle navigation / nouveau bandeau, ...
Les vidéos des confs sont disponibles.
Pratique pour avoir en 15mn
une présentation de René D. Blogs
une présentation de Moodle
Une présentation de scenari
Récupéré sur Le blog des managers, l’argunmentaire (juin 2006) de la Cellule TICE de l’université Paris 5
"Les blogs arrivent chez René Descartes
Pourquoi des blogs ?
1. beaucoup d’enseignants nous l’ont demandé : aux Etats-Unis, dans les universités, les blogs ont pris le relais des sites personnels statiques, où cv scientifiques et hobbies voisinaient, d’une façon parfois surprenante. Les enseignants chercheurs ne veulent plus que leur discours soit systématiquement enfermé dans l’univers restreint de l’intranet. ils ne veulent pas non plus, s’ils sont tant soit peu fidèle à l’université qui les nourrit, que leur blog efface toute appartenance institutionnelle. Une adresse paris 5 ne peut que servir le ranking spontané de la mesure d’audience, un indicateur qui n’a rien de grotesque aujourd’hui.
2. Elgg, une plate-forme de blogs développée pour l’enseignement, a semblé une belle solution, que nous serons la première université française à mettre en place. Mais elle a déjà 70 000 utilisateurs étudiants anglo-saxons. et une communauté de développeurs qui travaille très vite : elle est connectée avec Moodle, ce qui peut permettre des montages pédagogiques souples et pertinents.
3. Une cohérence entre nos différents rôles : un blog permet de publier côte à côte des articles scientifiques, des compléments pédagogiques, des billets de tout niveau. C’est une façon naturelle de faire part sur un seul media de l’ensemble de ses activités. En renversant complètement la logique de communication . Ce n’est plus : "qu’est-ce que j’ai le droit de voir en fonction de mon profil ?" mais : "qu’est-ce que je choisis de montrer à qui veut ?" Les solutions actuelles permettent en effet de réserver la visibilité des contenus (à moi-même, à ma "communauté", à la terre entière)
4. Les fil RSS , un abonnement qui favorise fraîcheur et sélection des informations : ce qui rend le blog très excitant pour l’université, c’est le fil rss . Quand vous enfermez vos articles dans la boîte de l’intranet, personne ne sait si vous avez publié quelque chose de nouveau. Le système des alertes n’a pas donné de résultats très brillants. L’alerte - quand elle fonctionne- ne dit rien du contenu et sature les boîtes mail pour rien. S’il faut un mail ou un ordre vocal pour dire "allez-voir... ", l’économie de moyens est quelque peu compromise. Si vous fermez vos accès à vos seuls étudiants, il vous faut un travail de Romain pour élargir les droits, réextraire vos documents pour les réimplanter dans un autre environnement. Ce qui fait que vos correspondants naturels, issus d’autres universités ou d’autres centres de recherches ne voient jamais ce que vous écrivez, sauf à republier, dépublier, et finalement envoyer en pj, ou à créer sans cesse d’autres supports collaboratifs, petits sites opportunistes dont on perd l’adresse ou les mots de passe. Or nous travaillons tout autant avec le dehors qu’avec le dedans. L’abonnement rss permet de voir sur un portail (un agrégateur comme netvibes en donne un bon exemple) l’ensemble des nouveautés, classées thématiquement, venues des blogs auxquels on s’est abonné.
Nous imaginons que l’agrégateur Paris 5 pourrait ordonner les fils rss par domaines d’enseignement, de recherche, par auteur, et faire que la vie pédagogique, scientifique, administrative de notre établissement, s’ordonne en un seul coup d’oeil pour l’utilsateur qui aura organisé ses abonnements. Avec un suivi ultraléger pour l’enseignant : ouvrir un article de blogs est un effleurement , et n’a rien à voir avec la poulie du téléchargement de pièces jointes... Un détail, mais qui compte, pour lire en ligne trente articles... "
La Cellule TICE de l’université Paris 5